mardi 22 septembre 2015

Du nouveau à propos des bouchons de nature à désinformer dont j'avais parlé il y a trois ans

C'était le billet du 16 septembre 2012 :
«
Des bouchons; et le contenu ?   Y a-t-il un pilote ... ?
Les  bouchons dont il s'agit ici ?  Ce sont ces petits rectangles d'annonces qui sont insérés dans les espaces vides qui apparaissent entre les annonces proprement dites dans des pages d'offres d'emploi ou autres. C'est le cas en particulier dans les suppléments Emploi des quotidiens de Tamedia Publications Romandes SA (anc. Edipresse)  « 24 Heures » et    «Tribune de Genève » . 

Le plus souvent, c'est ceci :





Police117

Feu118





Ces espaces sont une occasion pour l'éditeur de mettre une annonce de petite taille pour son propre compte, ou encore pour un client, ou enfin, comme ici, pour être utile au lecteur et au public.

Le hic, dans l'exemple ci-dessus, presque toujours pratiqué par Tamedia P. R., c'est que nous sommes en 2012, et qu'un très important partenaire des urgences manque systématiquement à l'appel : 

c'est le 144,  le n° pour appeler les secours en cas de malaise ou d'accident, entre autres.

Il faut rappeler que la Suisse, depuis une dizaine d'années, connaît, pour les urgences, le système des trois numéros (comme d'autres pays  ―  la France par exemple).  Le 144 "national" est de création relativement récente, mais le service fut introduit pour la première fois en 1978 déjà, pour 300 000 habitants. (Les spécialistes nous disent qu'il est malheureusement encore relativement peu connu. Et pour cause !)
En pages intérieures, dans des surfaces contenant des annonces, la pratique est la même.  (R. F. 19.4.13)
 »


Il y a quelques jours, j'ai eu la surprise de découvrir dans la «Tribune de Genève » (19 sept. 2015, page 38), un bouchon avec la mention du n° 144.  (Une première, semble-t-il.)

Ce bouchon, constitué d'un rectangle de 114 mm de long (9 mm de hauteur), contenait le texte



          Police 117 -  Feu  118  -  Urgences  144


Gageons qu'une réflexion est enfin en cours sur le contenu informatif possible pour un tel instrument de mise en page et sur la responsabilité éditoriale.